NorDiN_KinG

 
registro: 27/01/2006
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Último jogo

You are verry Far

 

She is Far from the Land

She is far from the land, where her young hero sleeps, 
And lovers are round her, sighing; 
But coldly she turns from their gaze, and weeps, 
For her heart in his grave is lying! 

She sings the wild song of her dear native plains, 
Every note which he lov'd awaking
Ah! little they think, who delight in her strains, 
How the heart of the Minstrel is breaking! 

He had lov'd for his love, for his country he died, 
They were all that to life had entwin'd him,
Nor soon shall the tears of his country be dried, 
Nor long will his love stay behind him. 

Oh! make her a grave, where the sun-beams rest, 
When they promise a glorious morrow; 
They'll shine o'er her sleep, like a smile from the West, 
From her own lov'd Island of sorrow! 


FIRE AND ICE

 

FIRE AND ICE  

Some say the world will end in fire,
Some say in ice.
From what I've tasted of desire
I hold with those who favour fire.
But if it had to perish twice,
I think I know enough of hate
To say that for destruction ice
Is also great
And would suffice


Come live with me and be my love

 

 

Come live with me and be my love, 
And we will all the pleasures prove 
That valleys, groves, hills, and fields, 
Woods or steepy mountain yields. 

And we will sit upon the rocks, 
Seeing the shepherds feed their flocks, 
By shallow rivers to whose falls 
Melodious birds sing madrigals. 

And I will make thee beds of roses 
And a thousand fragrant posies, 
A cap of flowers, and a kirtle 
Embroidered all with leaves of myrtle; 

A gown made of the finest wool 
Which from our pretty lambs we pull; 
Fair lined slippers for the cold, 
With buckles of th purest gold; 

A belt of straw and ivy buds, 
With coral clasps and amber studs: 
And if these pleasures may thee move, 
Come live with me and be my love. 

The shepherds' swains shall dance and sing 
For thy delight each May morning: 
If these delights thy mind may move, 
Then live with me and be my love.


To Someone i lost

 To someone i lost !!

Le jour, la nuit, insomnie, idée, défi...
Au bord de la folie...
Un soupir, un sourire
qu'importe lumière éclaire
Demain, hier, où est hier ? Où est l'ombre chérie, où est l'image, où commence l'étreinte...
Étreinte désormais éreintée à bout de mots, à bout de tout
Où est le souffle, la brise
d'immortelle à légère, l'aurait il à mes yeux, à mon regard définitivement dérobé ?
Où est le cœur désormais touché, foulé de milles et un ébats, débats insensés de corps et d'humeur
Humeur, plaignante à craintive, froide à maladive
aimée, aimante, désespérante
Étouffant à somnolent... Voleur de passions, violeur d'amour...
Délicat et sombre chanteur de bluettes, où pars tu ? Vers quel autre songe,
serait ce déjà l'éclat d'une autre fleur à peine éclose qui encense tes cordes...
Déflorer, effleurer terme à termes jusqu'au dernier, jusqu'à mettre un terme.

Finir, exploser, imploser, embarrasser le délicat objet, pauvre sujet éméché.
Apothéose inerte, déclamation, fureur. Achèves moi.
Délaisse donc le corps, embrase le cœur, une dernière fois, sombre voix
une dernière fois idéale chanson aux ineffables chaos
Où est la poésie dans tant de mots, de notes
Où est le faux, la fatale erreur.
Quand viendras la dernière note, celle qui jadis sonnât le glas
dessinant mes courbes effrontées, effondrées,
traçant mes vides mes creux
affirmant l'entaille dans trop de détail,
éclatant le verbe, désossant jusqu'à l'âme...

Sang dans l'heure,
Immortel mortifié à chair désincarnée ;
Réincarnée beauté incendiée quand est je cessé, cesser de te toucher, de te voir...
Belle ombre à l'aube de l'apocalyptique genèse, amour mortel
sensé, encenser l'insanité du mot, de l'idée, de l'emprise sur la méprise.
Prenez, offrez, souffrez...
Foudroyante perte, à quoi bon, recréer sans cesse, rejouer encore la théâtrale apparition de l'être vidé
Disparition coupable de l'idéale apparition
Amour parle, ne te tais point...
Parle à ma folle déraison, tue en moi les dernière fougueuses étincelles de vérité.
Mensonge, damnation
des saints enfers, au bel ange déchu, nourrissez moi
Sur l'autel sanctifié, sacrifiez à mes actes des mots.
Coupable dignité, volonté de vivre meurtrière...
A la vie à la mort,
Belle, sombre, désirable faucheuse, offrez moi votre lame et volez mon âme.
Ma plume s'épanche belle dame sur l'horreur putréfiable de vos courbes énigmatiques.
Mon encre vous réclame, vous écrit, vous créée... si près, prenez moi étouffez moi dans votre sombre manteau, dans vos ailes aiguisées...
Harassant fantôme, laissez moi boire de votre lait, téter à la source de l'immortalité, baiser vos lèvres incandescentes, me glisser dans votre ombre évanescente...

Soupir, désir, délire
Immuables vanités aux odeurs rosées, fanées...
Pourpre à carmin, ombre sanguinolente écartelée sur l'autel de l'immondice, de l'inflexible moralité,
mortelle amie de la libre pensée.
Pensée, traitresse aux allures libertines qui m'anime, folie douce aux insensée rumeurs...
Pensée qui coure, qui coule vers toi, vers toi qui déjà embrasse l'immortelle, d'une flamme, d'une petite flamme, elle vient éteindre la tienne...
Et tout mon feu, tout mon être ne touche que l'effroi glacial d'un être qui n'est déjà plus...
Absence qui m'ôte tout gout, tout dégout qui me tient là pourtant, à déclamer en tout sens que rien n'a de sens...
Éphémère. Chute déliquescente.
Apparaitre disparaitre éternelle hébétude
Reste un mot, un non lieu, un constat.
Sans toi, sans toi ne reste que ce mot indélicat, étouffant :
moi.